
Notre lycée, Hermanos Argensola, dédie la semaine du 20 au 24 octobre à l’eau. Des activités sont programmées, et c’est pour ça que nous vous proposons la lecture de ce texte en souhaitant que vous réfléchissiez à cette question et que vous vous approchiez un peu de la littérature francophone.
BONNE LECTURE!
« L’embarcation, l’eau et la rive paraissaient immobiles et, malgré la sourde émotion qui me serrait le coeur, j’étais heureux. Car, tournant le dos au rivage, je ne voyais plus devant moi que la rivière. Elle glissait.
Je perdis la notion du temps, du lieu et de moi-même, et je ne savais plus qui s’en allait, de ma barque ou de la rivière. Fuyait-elle, ou était-ce moi qui merveilleusement, sans rames, la remontais ? Dieu sait comment je m’étais détaché du rivage, et déjà je voyais s’éloigner les quatre pilotis de la cabane… Ils s’éloignaient…S’éloignaient-ils ?…
Brusquement, je revins à moi. Où étais-je ? Entre la barque et la cabane, la corde était tombée. Puis dans un courant invisible, je partais à la dérive. J’essayai de saisir, au passage, une branche ; mais elle m’échappa. Sans secousse, insensiblement, je m’éloignais du bord. Le froid de la peur me glaçait. Car l’eau, d’abord paisible, entrait dans le courant à mesure que j’avançais, et je voyais, sur moi, venir l’immense nappe de la rivière avec rapidité.
Elle était tout entière en marche et sa masse profonde m’entraînait vers ce récif dressé à la pointe de l’île où les flots se brisaient en bouillonnant.
Leur violence augmentait. Ils emportaient de plus en plus rapidement la vieille barque. Elle craquait. L’eau montait par les fissures. De vastes tourbillons me prenaient par le travers et la barque tournait sur elle-même.
Quand elle offrait le flanc, au choc de l’eau, elle roulait dangereusement. J’allais droit au récif. Il s’avançait vers moi, terrible. Je fermai les yeux. L’eau gronda, puis la barque saisie dans un remous vira avec lenteur. Un raclement
ébranla la coque. Elle s’immobilisa sur un lit de gravier. J’ouvris les yeux. J’étais sauvé. Nous venions d’échouer sur une grève en pente douce, à la pointe de l’île. Le récif, évité, écumait toujours, mais plus loin. D’un bond je fus à terre. Et alors je pleurais. »
Henri Bosco, L’enfant et la rivière, Gallimard
1. Où se déroule l’action ? Quels sont les personnages ?
2. Quel problème se pose au personnage principal ?
3. Que ressent ce personnage ? Cite les mots du texte qui expriment ce qu’il ressent.
4. Pourquoi pleure-t-il à la fin ?
Je perdis la notion du temps, du lieu et de moi-même, et je ne savais plus qui s’en allait, de ma barque ou de la rivière. Fuyait-elle, ou était-ce moi qui merveilleusement, sans rames, la remontais ? Dieu sait comment je m’étais détaché du rivage, et déjà je voyais s’éloigner les quatre pilotis de la cabane… Ils s’éloignaient…S’éloignaient-ils ?…
Brusquement, je revins à moi. Où étais-je ? Entre la barque et la cabane, la corde était tombée. Puis dans un courant invisible, je partais à la dérive. J’essayai de saisir, au passage, une branche ; mais elle m’échappa. Sans secousse, insensiblement, je m’éloignais du bord. Le froid de la peur me glaçait. Car l’eau, d’abord paisible, entrait dans le courant à mesure que j’avançais, et je voyais, sur moi, venir l’immense nappe de la rivière avec rapidité.
Elle était tout entière en marche et sa masse profonde m’entraînait vers ce récif dressé à la pointe de l’île où les flots se brisaient en bouillonnant.
Leur violence augmentait. Ils emportaient de plus en plus rapidement la vieille barque. Elle craquait. L’eau montait par les fissures. De vastes tourbillons me prenaient par le travers et la barque tournait sur elle-même.
Quand elle offrait le flanc, au choc de l’eau, elle roulait dangereusement. J’allais droit au récif. Il s’avançait vers moi, terrible. Je fermai les yeux. L’eau gronda, puis la barque saisie dans un remous vira avec lenteur. Un raclement
ébranla la coque. Elle s’immobilisa sur un lit de gravier. J’ouvris les yeux. J’étais sauvé. Nous venions d’échouer sur une grève en pente douce, à la pointe de l’île. Le récif, évité, écumait toujours, mais plus loin. D’un bond je fus à terre. Et alors je pleurais. »
Henri Bosco, L’enfant et la rivière, Gallimard
1. Où se déroule l’action ? Quels sont les personnages ?
2. Quel problème se pose au personnage principal ?
3. Que ressent ce personnage ? Cite les mots du texte qui expriment ce qu’il ressent.
4. Pourquoi pleure-t-il à la fin ?
5. Trouve dans le texte les termes appartenant au champ sémantique de l'eau.
4 commentaires:
bonjour!
1-l'action se déroule dans une rivière.Le personage c'est un homme.
2- Il a perdu son barque, et i est dans la rivière á la derive...l'eau est froide et il s'approche a un récif.
3-D'abord il est heureux(malgré la sourde émotion qui me serrait le coeur, j’étais heureux) et après il a peu de mourir.(Le froid de la peur me glaçait)
4-parce qu'il s'est salvé.
5-vastes tourbillons,récif,courant,rivière,bouillonnant,écumait.
J'espere que que ça a été plus or moins bien.
Au revoir!
Très bien Marta, au moins ça commence à bouger!!! Même si c'était une activité pour les élèves de la Terminale, tu as fait un grand effort! Félicitations et GRESPAG espère que tu continueras à lire son blog et à participer avec tes commentaires!
Ah! je te donnerai les corrections par écrit!!
Bravo a Marta de GRESPAG Grece!
Bravo Marta de ton effort!!Tu as bien compris le texte. Tu l'as aime?
1)Se déroule dans l` embarcation, en un rivière.
Le personnages c´est un garçon.
2)Il a perdu la notion du temps, du lieu, parce qu´ il est dans la rivière á la derive.
3)ressent?????
4)il s`est salve.
5)tourbillons, rivière, derive, récif...
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